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Déclaration de la CODP pour marquer la Journée internationale de la femme : de la survie à la prospérité

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Mars 8, 2022

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Chaque jour est la Journée internationale de la femme, mais aujourd’hui, à la Commission ontarienne des droits de la personne (CODP), nous marquons une pause pour honorer les réalisations des femmes vers l’égalité des genres au travail et vers une société plus équitable.

Aujourd’hui, nous célébrons les énormes progrès accomplis, sans oublier que d’autres grands changements sont possibles... et nécessaires. Par exemple, l’équité des genres n’est pas encore atteinte dans les salles de conseil, aux postes les plus importants et à l’égard de la rémunération. Selon le rapport d’Osler sur les Pratiques de divulgation en matière de diversité 2021 – diversité et leadership au sein des sociétés ouvertes canadiennes, bien que des femmes soient recrutées dans les conseils des sociétés à un rythme soutenu, elles progressent très peu vers des postes de cadre de direction. Pour les femmes autochtones, de race noire, issues d’autres groupes racisés et en situation de handicap, la situation déçoit encore plus.

Les femmes ont apporté d’importantes contributions à tous les aspects de notre société socioéconomique, dont en sciences, en technologie, en ingénierie et en mathématiques. Bien que certaines d’entre nous pourraient ne jamais graver leur nom dans la mémoire collective, nous méritons toutes d’être reconnues. Nous sommes des mères, filles, sœurs et amies. Nous sommes des voisines et collègues. Nous sommes des chefs de file qui s’affirment sur la scène internationale et au sein de nos collectivités, comme les admirables femmes de race noire mises en vedette par la CODP sur ses réseaux sociaux pendant le Mois de l’histoire des Noirs.

Les femmes méritent un monde fondé sur l’égalité des genres exempt de partialité, de stéréotype et de discrimination. Nous devons nous épanouir tandis que nous gravissons cette montagne escarpée et ardue – ou que nous cherchons à faire éclater le plafond de verre. Ce faisant, nous créons une masse critique, ce que nous avons également comme devoir de faire.

La pandémie de COVID-19 a aggravé les disparités pour les femmes, surtout au travail. Elle a eu une incidence néfaste sur leur santé et leur bien-être socioéconomique, ce qui a occasionné de la fatigue découlant de la résilience et une « récession des femmes » qui reste prévalente, surtout parmi celles de 55 ans et plus. Parmi les femmes qui portent le poids le plus considérable de la pandémie, il y a celles avec des identités protégées par le Code qui s’entrecroisent, telles que nos sœurs de race noire et autrement racisées, autochtones et LGBTQ2S+. L’incidence disproportionnée vécue par ces femmes est bien documentée, dont dans la Déclaration de principes de la CODP concernant les droits de la personne dans le cadre de la planification de la relance suite à la COVID-19.

Lors de la Journée internationale de la femme, maintenons les femmes, et les autres groupes vulnérables, à l’avant-plan de notre conscience collective. Seul les doter des outils dont elles ont besoin pour non seulement survivre, mais s’épanouir nous permettra de nous acquitter de notre responsabilité collective.

Patricia DeGuire
Commissaire en chef