La Commission ontarienne des droits de la personne (CODP) a mené un sondage d’opinion publique pour évaluer et faire connaître les attitudes – à la fois négatives et positives – des gens à l’égard des droits de la personne en Ontario.
Le sondage questionnait les gens à propos de leurs connaissances des droits de la personne, de leurs attitudes envers divers groupes et de leurs expériences personnelles en matière de discrimination. Des questions délibérément polarisantes ont été incluses au sondage dans le but d’évaluer avec le plus d’exactitude possible les opinions des gens à l’égard des droits de la personne et l’étendue des préjugés à l’endroit des groupes qui font l’objet de discrimination. Les questions n’avaient pas pour but de mesurer les attitudes par rapport à des politiques publiques spécifiques et les réponses fournies ne devraient pas être interprétées de la sorte.
Une entreprise de sondage a mené le sondage en ligne au début de 2017 auprès d’un échantillon de 1 501 personnes de 18 ans et plus. L’échantillon est généralement représentatif de la population actuelle de l’Ontario en ce qui a trait au sexe, à l’âge, à l’identité ethnique et raciale, au degré d’invalidité, aux populations nées à l’extérieur du pays, aux niveaux de scolarité et de revenu et à la répartition géographique. Par exemple, l’échantillon de répondants reflète la diversité ethnique et raciale de l’Ontario dans la mesure où 76 p. 100 des personnes sondées se disaient d’ascendance britannique/européenne et 24 p. 100 disaient avoir une origine non-européenne.
Les termes utilisés dans le sondage en ligne et le rapport pour décrire l’origine ethnique ou raciale, le statut de minorité visible d’un groupe ou toute autre dimension identitaire sont conformes à la terminologie de l’Enquête nationale auprès des ménages de 2011.
Vous trouverez la base complète des données de ce sondage de la CODP en ligne.
Le sondage est un indicateur utile de l’état actuel des droits de la personne en Ontario.
Dans cette optique, plusieurs tendances et thèmes – à la fois positifs et négatifs – sont ressortis du sondage.
La discrimination demeure un problème en Ontario.
La discrimination fondée sur la race, l’ascendance autochtone et la pauvreté préoccupe particulièrement.
La discrimination a lieu surtout au travail ou dans des lieux publics non régis par le Code des droits de la personne de l’Ontario.
Des stéréotypes négatifs demeurent à l’endroit des personnes transgenres, des réfugiés, des personnes musulmanes ou arabes, des membres d’autres groupes racialisés, des communautés autochtones, des personnes sans-abri et des récipiendaires de l’aide sociale.
Un manque de compréhension des droits de la personne et des stéréotypes négatifs néfastes pourrait être à l’origine des attitudes négatives à l’égard des personnes autochtones, des récipiendaires de l’aide sociale et d’autres groupes.
Sur une note plus positive, les répondants appuyaient fortement l’accommodement continu des besoins des personnes aux prises avec des troubles mentaux et des dépendances, de leurs aidants, des étudiants transgenres et des personnes de différentes religions.
La discrimination demeure nettement sous-déclarée.
Des mesures de protection des droits de la personne ont été adoptées, mais des améliorations peuvent toujours être apportées.
L’éducation est essentielle à l’avancement des droits de la personne.
En décembre 2016, la CODP a lancé son Plan stratégique 2017-2022, dans lequel elle s’engageait à faire enquête et rapport sur l’état des droits de la personne en Ontario au moyen de données et d’autres approches fondées sur des éléments de preuve. Dans le cadre de cet engagement, la CODP a commandé un sondage d’opinion publique sur les droits de la personne en Ontario. Le sondage a été mené durant les mois de janvier et février 2017.
Le questionnaire du sondage couvre un grand nombre de motifs de discrimination interdits aux termes du Code des droits de la personne de l’Ontario dans les secteurs de l’emploi, du logement et des services. Il traite de nombreuses questions et accorde une attention particulière à quatre champs d’activités visés par le Plan stratégique de la CODP : la réconciliation autochtone, la justice criminelle, la pauvreté et l’éducation.
La CODP a commandé le sondage pour accroître sa compréhension de la façon dont différentes personnes et différents groupes perçoivent et vivent les droits de la personne en Ontario. Le sondage a été conçu à plusieurs fins :
La mission de la CODP consiste à promouvoir et à renforcer les droits de la personne, à établir des relations fondées sur les principes de dignité et de respect, et à créer une culture de respect et de responsabilisation sur le plan des droits de la personne. Le fait de prendre périodiquement le pouls de l’opinion publique aidera la CODP à remplir cette mission. Les sondages d’opinion publique peuvent être d’importants outils pour prendre le pouls de la population.
Les répondants ont répondu à des questions sur leur connaissance des droits de la personne, leurs attitudes à l’égard de différents groupes en Ontario et leur expérience personnelle de la discrimination. Vous trouverez la méthodologie utilisée pour le sondage à l’Annexe A.
Les questions et réponses des répondants sont résumées et organisées selon les quatre champs d’activités du plan stratégique de la CODP (la réconciliation autochtone, la justice criminelle, la pauvreté et l’éducation). Les notes de fin de texte illustrent les tableaux de données croisés et incluent des hyperliens vers le fichier contenant l’ensemble des données du sondage, conservé sur le site Web de la CODP. Vous trouverez à l’Annexe B le questionnaire complet du sondage.
Discrimination et harcèlement… un problème en Ontario?[1]
Les deux tiers (66 %) des répondants au sondage pensaient que la discrimination est au moins en partie un problème en Ontario. Très peu (4 %) de répondants pensaient que ce n’est pas un problème du tout. Les réponses étaient semblables partout dans la province, et parmi de nombreux sous-groupes de populations.
Dans l’ensemble, 12 % des répondants pensaient que la discrimination et le harcèlement sont un grand problème. Les groupes de répondants suivants avaient davantage tendance à penser qu’il s’agissait d’un grand problème :
D’un groupe à l’autre, un pourcentage plus élevé de répondants noirs étaient d’avis que la discrimination est un grand problème (32 %), suivis des répondants autochtones (24 %), des répondants qui s’identifient à la communauté LGBTQ[2] (23 %), des répondants handicapés (17 %) et des répondants d’origine non-européenne (16 %).
Un grand problème |
Une sorte de problème |
Pas de grand problème | Pas de problème du tout |
|
---|---|---|---|---|
Total | 12 % | 54 % | 30 % | 4 % |
Britanniques/Européens | 10 % | 55 % | 30 % | 4 % |
Noirs | 32 % | 54 % | 14 % | 0 % |
Autochtones | 24 % | 48 % | 25 % | 4 % |
Tous les non-Européens |
16 % | 53 % | 28 % | 3 % |
Quand on leur a demandé de nommer les trois principaux motifs de discrimination ou de harcèlement, la majorité (63 %) des répondants a indiqué la race ou la couleur comme motif le plus courant. Ce motif a été donné bien plus souvent que le second motif le plus cité, soit l’orientation sexuelle (34 %).
Des pourcentages plus élevés des groupes de répondants suivants ont aussi cité la race ou la couleur comme principal motif de discrimination :La race ou la couleur était le motif le plus couramment cité partout en Ontario, dans la quasi-totalité des sous-groupes de population. Il s’agissait du motif le plus souvent cité par les répondants de la zone de l’indicatif régional 905 (72 %) et de la ville de Toronto (70 %), suivis des répondants des autres régions (46 % à 58 %). Il constituait aussi le motif le plus souvent cité par les répondants ayant un baccalauréat (70 %).
En tout, 19 % des répondants ont inclus le fait d’être autochtone au nombre des motifs les plus courants de discrimination en Ontario. Cependant, parmi les répondants vivant dans le Nord de l’Ontario, ce pourcentage passait à 44 %.
Une plus grande proportion (40 %) de jeunes répondants (âgés de 18 à 29 ans), de répondants s’identifiant à la communauté LGBTQ (57 %) et de répondants vivant dans le Nord de l’Ontario (44 %) croyait que l’orientation sexuelle est une des raisons principales pour laquelle des personnes font l’objet de discrimination en Ontario.
Une plus grande proportion de femmes (25 % par opposition à 16 % d’hommes), de jeunes répondants (26 % âgés de 18 à 29 ans), de répondants de la communauté LGBTQ (30 %) et de personnes handicapées (28 %) ont inclus l’identité transgenre au nombre des principaux motifs de discrimination.
Le taux d’inclusion du handicap aux motifs de discrimination était plus élevé parmi les répondants handicapés (40 %), comparativement à l’ensemble des participants au sondage (25 %). La croyance ou la religion a été citée plus souvent par les musulmans, (64 %), les juifs (32 %) et les répondants non chrétiens (37 %), comparativement aux répondants chrétiens (24 %).
Opinions à propos du niveau de protection des droits de la personne en Ontario[4]
Six répondants sur dix (61 %) étaient d’avis que les droits de la personne sont assez bien protégés et un répondant sur sept (15 %) uniquement était d’avis qu’ils sont très bien protégés.
Une minorité (25 %) de répondants pensait que les droits de la personne ne sont pas très bien protégés, ou pas protégés du tout. Ces pourcentages sont plus élevés parmi les femmes que parmi les hommes (28 % par opposition à 22 %), les répondants au chômage et (ou) bénéficiant de l’aide sociale (34 %), et les répondants qui ont subi de la discrimination durant les cinq années précédentes (35 %).
Très bien protégés | Assez bien protégés | Pas très bien protégés | Pas protégés du tout |
|
---|---|---|---|---|
Total | 15 % | 61 % | 23 % | 2 % |
Ont subi de la discrimination dans cinq dernières années (N=725) | 12 % | 57 % | 27 % | 3 % |
Ont subi de la discrimination, mais pas dans les cinq dernières années (N=353) |
15 % | 64 % | 21 % | 0 % |
N’ont jamais subi de la discrimination (N=423) | 18 % | 64 % | 17 % | 1 % |
Les deux tiers (66 %) des répondants croyaient avoir certaines connaissances à propos des mesures de protection des droits de la personne et obligations connexes[5]. Une proportion moins grande de répondants disait avoir certaines connaissances à propos du système de droits de la personne et des lois relatives aux droits de la personne de l’Ontario[6] :Connaissance du système de droits de la personne de l’Ontario
Le niveau de connaissance du système de droits de la personne de l’Ontario s’équivaut d’un bout à l’autre de la province, sauf exceptions :
Total | Autochtones | Britanniques/ Européens |
Chinois/Asiatiques du Sud-Est | Sud-Asiatiques | Noirs | Latino-Américains | Arabes/Asiatiques occidentaux | Tous les non-Européens | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Base – n= | 1501 | 59 | 1162 | 161 | 63 | 59 | 21 | 20 | 327 |
Code des droits de la personne de l’Ontario | 55 % | 67 % | 55 % | 47 % | 62 % | 65 % | 40 % | 56 % | 53 % |
Commission ontarienne des droits de la personne | 48 % | 53 % | 48 % | 35 % | 57 % | 65 % | 31 % | 53 % | 46 % |
Tribunal des droits de la personne de l’Ontario | 36 % | 44 % | 36 % | 29 % | 40 % | 57 % | 12 % | 38 % | 37 % |
Centre d’assistance juridique en matière de droits de la personne | 25 % | 47 % | 24 % | 23 % | 42 % | 40 % | 19 % | 34 % | 31 % |
Aucune de ces réponses | 33 % | 19 % | 33 % | 43 % | 23 % | 21 % | 46 % | 29 % | 34 % |
Une grande majorité des répondants de tous les sous-groupes s’accordait à dire que les jeunes devraient en apprendre davantage sur les droits de la personne et les responsabilités civiques à l’école (45 % étaient fortement d’accord, 89 % étaient d’accord dans l’ensemble).[8]Une minorité (un sur cinq) de répondants s’accordait à dire que la discrimination n’est plus un problème majeur et que nous n’avons donc pas besoin d’une commission des droits de la personne, d’un centre d’assistance juridique en matière de droits de la personne et d’un tribunal des droits de la personne [7].
Niveau d’acceptation des Ontariennes et Ontariens envers des gens de milieux culturels divers[10]
Une majorité (56 %) des répondants trouvait que les Ontariennes et Ontariens sont généralement aussi acceptants qu’ils devraient l’être envers les gens de milieux culturels divers, y compris les immigrants. Trois personnes sur dix pensaient qu’ils ne sont pas assez tolérants, et une personne sur sept (14 %) pensait qu’ils sont trop tolérants.
Fréquence des contacts avec différents groupes de personnes[11]
Les répondants étaient le plus susceptible d’avoir souvent contact avec des personnes de groupes racialisés ou d’origine ethnique ou de religion différente, et le moins susceptible d’avoir contact avec des réfugiés ou des personnes transgenres :
Fréquemment | Parfois | Rarement | Jamais | |
---|---|---|---|---|
Personnes d’origine ethnique différente | 54 % | 36 % | 9 % | 1 % |
Personnes de croyance ou de religion différente |
52 % | 37 % | 9 % | 2 % |
Personnes de couleur/minorités visibles | 49 % | 38 % | 12 % | 2 % |
Personnes asiatiques | 41 % | 42 % | 15 % | 2 % |
Personnes noires, d’ascendance africaine ou afro-caribéenne | 38 % | 44 % | 16 % | 2 % |
Immigrants | 37 % | 41 % | 19 % | 4 % |
Personnes lesbiennes, gays ou bisexuelles |
29 % | 42 % | 24 % | 4 % |
Personnes musulmanes | 27 % | 40 % | 26 % | 7 % |
Personnes ayant un handicap physique ou intellectuel, cognitif |
25 % | 46 % | 26 % | 3 % |
Personnes ayant des troubles mentaux ou des dépendances | 25 % | 40 % | 30 % | 4 % |
Personnes arabes | 21 % | 41 % | 31 % | 7 % |
Récipiendaires de l’aide sociale | 20 % | 41 % | 32 % | 7 % |
Personnes autochtones | 17 % | 38 % | 36 % | 8 % |
Réfugiés | 9 % | 30 % | 46 % | 15 % |
Personnes transgenres | 8 % | 26 % | 45 % | 21 % |
En général, on n’a observé aucune différence entre les sexes sur le plan des contacts avec les différents groupes, sauf exceptions :
Chez les groupes de répondants, le fait de travailler ou d’aller à l’école pouvait accroître les occasions d’avoir contact avec des personnes de divers milieux :
Sentiments positifs ou négatifs à l’égard de groupes spécifiques de la société[12]
La majorité des répondants avait des sentiments au moins assez positifs à l’égard de 10 des 15 groupes nommés dans le sondage[13]. Leurs sentiments étaient les plus positifs à l’égard des personnes ayant un handicap physique ou cognitif (64 % très ou assez positifs), des personnes asiatiques (62 % positifs), personnes de différentes origines ethniques (62 %) et groupes racialisés (61 %). Moins de la moitié des répondants avaient des sentiments positifs à l’égard des cinq autres groupes : personnes transgenres (46 %), réfugiés (46 %), personnes musulmanes (45 %) ou arabes (44 %) et récipiendaires de l’aide sociale (39 %).
Les répondants dont les sentiments à l’égard des différents groupes n’étaient pas positifs étaient les plus susceptibles de rapporter des sentiments neutres. Environ une personne sur cinq a exprimé des sentiments négatifs à l’égard des personnes musulmanes, des récipiendaires de l’aide sociale, des réfugiés et des personnes arabes.
Très positifs | Assez positifs |
Neutres | Assez négatifs | Très négatifs | |
---|---|---|---|---|---|
Personnes ayant un handicap physique / intellectuel / cognitif / d’apprentissage | 37 % | 27 % | 31 % | 3 % | 1 % |
Personnes de couleur / groupes racialisés | 34 % | 27 % | 34 % | 4 % | 1 % |
Personnes d’origine ethnique différente | 33 % | 29 % | 35 % | 3 % | 0 % |
Personnes asiatiques | 33 % | 29 % | 32 % | 5 % | 1 % |
Personnes noires, d’ascendance africaine ou afro-caribéenne |
32 % | 27 % | 35 % | 5 % | 1 % |
Personnes lesbiennes, gays ou bisexuelles | 32 % | 24 % | 36 % | 7 % | 2 % |
Personnes de croyance ou de religion différente | 30 % | 27 % | 38 % | 4 % | 1 % |
Personnes autochtones | 30 % | 27 % | 34 % | 7 % | 1 % |
Immigrants | 27 % | 28 % | 33 % | 11 % | 2 % |
Personnes ayant des troubles mentaux ou dépendances |
27 % | 29 % | 36 % | 7 % | 1 % |
Personnes transgenres | 25 % | 21 % | 41 % | 10 % | 3 % |
Personnes musulmanes | 22 % | 22 % | 35 % | 15 % | 6 % |
Personnes arabes | 22 % | 22 % | 36 % | 15 % | 4 % |
Réfugiés | 22 % | 24 % | 35 % | 15 % | 4 % |
Récipiendaires de l’aide sociale | 16 % | 23 % | 40 % | 18 % | 2 % |
Les répondants qui rapportaient avoir fait l’objet de discrimination au cours des cinq années précédentes étaient plus susceptibles d’exprimer des sentiments positifs à l’égard de la plupart des groupes nommés, à l’exception des immigrants. Les personnes qui n’avaient jamais fait l’objet de discrimination étaient les moins susceptibles d’avoir des sentiments positifs.
Les conclusions laissent entendre un lien entre une impression négative de certains groupes et un manque de contacts fréquents avec ces groupes. Les répondants avaient moins de contacts fréquents avec les personnes transgenres, les personnes arabes, les personnes musulmanes, les réfugiés et les récipiendaires de l’aide sociale, et des sentiments moins positifs à leur égard. En même temps, les répondants ne côtoyaient pas fréquemment les personnes ayant un handicap physique, intellectuel ou cognitif/d’apprentissage, mais avaient une très bonne impression d’elles.
Êtes-vous d’accord avec l’énoncé selon lequel « les immigrants devraient s’adapter aux lois et normes de notre société »[14]?
Une majorité de répondants étaient en accord avec l’énoncé selon lequel les immigrants devraient s’adapter aux lois et normes de notre société (53 % étaient fortement d’accord et 90 % étaient d’accord en général). Les répondants de toutes les provinces et sous-groupes étaient généralement d’accord avec cet énoncé, mais ce sont les groupes de répondants suivants qui étaient les plus en accord avec l’énoncé :
Cette opinion augmentait avec l’âge et était la plus répandue parmi les répondants de 60 ans et plus (98 %).
Êtes-vous d’accord avec l’énoncé selon lequel « il est normal que l’Ontario évolue et s’adapte à la diversité culturelle changeante de notre société »[15]?
Quatre répondants sur cinq (79 %) étaient assez d’accord avec l’énoncé selon lequel il est normal que l’Ontario évolue et s’adapte à la diversité culturelle changeante de notre société. Les répondants qui habitaient à Toronto (84 %), étaient plus jeunes (86 % des répondants de 18 à 29 ans) et poursuivaient des études avaient davantage tendance à être de cet avis. Cet avis est associé à un niveau de scolarité plus élevé et à l’appartenance à un groupe racialisé ou d’origine non européenne.
Êtes-vous d’accord avec l’énoncé selon lequel « il faut être prudent avec les gens qui affichent trop ouvertement leurs croyances religieuses »[16]?
Une majorité de répondants (62 %) n’était pas en accord avec l’énoncé selon lequel il faut être prudent avec les gens qui affichent trop ouvertement leurs croyances religieuses, comparativement à 38 % de répondants qui partageaient cette idée. Les groupes de répondants les plus en accord avec cet énoncé étaient les suivants :
Êtes-vous d’accord avec l’énoncé selon lequel « l’Ontario change trop vite à cause des communautés ethniques »[17]?
La moitié (51 %) des répondants étaient au moins assez en accord avec l’énoncé selon lequel l’Ontario change trop vite à cause des communautés ethniques. Les groupes de répondants les plus en accord avec cet énoncé étaient :
Êtes-vous d’accord avec l’énoncé selon lequel « nous serions mieux en Ontario si nous admettions moins d’immigrants »[18]?
Une minorité (43 %) de répondants était d’accord avec l’énoncé selon lequel nous serions mieux en Ontario si nous admettions moins d’immigrants. En même temps, de faibles majorités de personnes qui un diplôme d’études secondaires ou un niveau de scolarité moins élevé (55 %), qui restaient à la maison et ne participaient pas au marché du travail (51 %) et qui étaient autochtones (55 %) étaient également d’accord avec cet énoncé.
Niveau de confort à la vue de personnes portant des vêtements ou accessoires religieux ou culturels[19]
On a montré une liste aux répondants puis on leur a demandé comment ils se sentaient lorsqu’ils voyaient des personnes portant différents vêtements ou accessoires religieux ou culturels, ou exprimant différents aspects de leur identité religieuse ou culturelle en public.
Une majorité des répondants était au moins assez confortable à la vue de personnes portant chacun des éléments de la liste. Le niveau de confort des répondants était généralement le plus élevé à la vue de personnes portant la croix chrétienne autour du cou, ou de personnes autochtones portant les cheveux longs coiffés en queue de cheval (93 % chacun). Neuf répondants sur 10 se disaient au moins assez confortables à la vue de la kippa juive ou de vêtements mennonites traditionnels. Quatre personnes sur cinq ont exprimé un certain niveau de confort à la vue d’hommes portant le turban ou de femmes portant le hijab. Le niveau de confort des répondants était le plus faible à la vue de femmes portant un niqab leur couvrant le visage.
Très confortable | Assez confortable | Assez inconfortable | Très inconfortable | |
---|---|---|---|---|
SUne personne portant une croix autour du cou | 60 % | 32 % | 6 % | 1 % |
Une personne autochtone portant les cheveux longs coiffés en queue de cheval |
59 % | 35 % | 5 % | 1 % |
Un homme portant une kippa (calotte juive) | 53 % | 37 % | 9 % | 1 % |
Des personnes portant des vêtements mennonites traditionnels | 53 % | 37 % | 8 % | 2 % |
Un homme portant un turban | 42 % | 39 % | 15 % | 4 % |
Une femme portant un hijab (voile couvrant les cheveux) |
42 % | 37 % | 15 % | 5 % |
Une femme portant un niqab ou un voile couvrant son visage |
24 % | 31 % | 27 % | 19 % |
Sentiments à l’égard de l’accommodement des besoins de groupes particuliers en Ontario[20]
Trois répondants sur cinq étaient d’avis que nous n’en faisons pas assez pour répondre aux besoins des personnes ayant des troubles mentaux ou dépendances. Un nombre similaire de personnes pensait que nous n’en faisons pas assez pour répondre aux besoins des personnes responsables de fournir des soins à des membres de leur famille. Environ la moitié des répondants avaient l’impression qu’on pouvait en faire plus pour répondre aux besoins des personnes ayant un trouble intellectuel, cognitif ou d’apprentissage, ou des personnes handicapées. Plus de quatre répondants sur dix (44 %) pensaient qu’on peut en faire davantage pour répondre aux besoins des personnes autochtones. Trois personnes sur dix (29 %) pensaient qu’on en fait trop pour répondre aux besoins des personnes de langue française en Ontario.
Nous n’en faisons pas assez | Nous en faisons juste assez | Nous en faisons trop | |
---|---|---|---|
Personnes ayant des troubles mentaux ou dépendances |
60% | 36% | 4% |
Personnes responsables de fournir des soins à des membres de leur famille |
58% | 38% | 4% |
Personnes ayant un trouble intellectuel, cognitif ou d’apprentissage |
53% | 44% | 4% |
Personnes handicapées | 51% | 45% | 4% |
Personnes autochtones | 44% | 40% | 16% |
Personnes transgenres | 32% | 54% | 14% |
Femmes enceintes | 20% | 73% | 7% |
Immigrants | 17% | 59% | 24% |
Personnes musulmanes | 17% | 58% | 25% |
Personnes, autres que les personnes musulmanes, qui pratiquent une religion | 15% | 71% | 15% |
Personnes de langue française | 11% | 60% | 29% |
Les jeunes répondants âgés de 18 à 29 ans et les étudiants étaient plus susceptibles que les personnes âgées de trouver que la plupart des groupes méritent qu’on tienne davantage compte de leurs besoins. Cependant, tous les répondants ont des points de vue similairement positifs à l’égard de l’accommodement des besoins des personnes fournissant des soins à des membres de leur famille et des personnes handicapées. Les répondants âgés de 60 ans et plus figuraient parmi les personnes d’avis que les quatre groupes de personnes ayant des difficultés liées à la santé pourraient bénéficier de mesures de soutien additionnelles. En général, les répondants dont le revenu du ménage était inférieur à 40 000 $ étaient les plus susceptibles de dire qu’on peut en faire davantage pour les quatre groupes de personnes ayant des difficultés liées à la santé, les personnes autochtones, les personnes transgenres et les personnes musulmanes.
Les répondants non chrétiens étaient plus susceptibles que les répondants chrétiens de dire qu’on devrait répondre davantage aux besoins des personnes musulmanes et des autres personnes qui pratiquent une religion.
En général, une minorité de répondants croyait que nous en faisons trop pour répondre aux besoins de groupes spéciaux. Leur pourcentage était un peu plus élevé parmi les personnes de 45 à 59 ans ayant un diplôme secondaire ou un niveau de scolarité inférieur, ou dont le revenu du ménage était de moins de 60 000 $.
Soutien envers différentes mesures d’adaptation[21]
On a montré aux répondants une liste de mesures d’adaptation à l’intention de groupes spécifiques. Le soutien était le plus élevé envers l’accommodement des besoins des personnes ayant des troubles physiques ou mentaux, ou encore des troubles d’apprentissage, ou ceux des parents ayant des responsabilités sur le plan de la garde d’enfants. Moins de répondants appuyaient fortement l’accommodement des besoins relatifs au sexe ou à la culture, mais sept personnes sur dix les appuyaient quand même dans une certaine mesure.
Fortement pour | Plutôt pour | Plutôt contre | Fortement contre | |
---|---|---|---|---|
Installer une rampe en bois à l’entrée d’une boutique/d’un magasin pour permettre aux clients en fauteuil roulant ou avec une marchette d’y accéder | 77 % | 20 % | 3 % | 0 % |
Admettre un animal d’assistance comme un chien guide dans un restaurant où on offre un buffet |
61 % | 29 % | 8 % | 2 % |
Accorder à un étudiant ayant un handicap d’apprentissage plus de temps pour terminer un examen |
60 % | 33 % | 6 % | 2 % |
Remanier des horaires de travail pour permettre à un parent d’aller chercher son enfant à la garderie | 52 % | 38 % | 8 % | 3 % |
Permettre à quelqu’un de s’absenter du travail pour un traitement de désintoxication | 48 % | 42 % | 8 % | 3 % |
Permettre aux étudiants transgenres d’utiliser les toilettes qui correspondent à leur identité de genre vécue |
37 % | 36 % | 16 % | 11 % |
Tenir compte des restrictions alimentaires religieuses dans les cafétérias des prisons |
32 % | 42 % | 15 % | 11 % |
Accorder plus de temps de relâche pour des raisons religieuses ou culturelles | 29 % | 43 % | 18 % | 10 % |
Offrir à des étudiants un espace de prière | 29 % | 42 % | 17 % | 12 % |
La moitié (49 %) des répondants ont dit avoir fait l’objet d’au moins une forme de discrimination au cours des cinq années précédentes[23]. Le quart (23 %) des répondants ont dit n’en avoir pas fait l’objet dans les cinq années précédentes, tandis qu’un peu moins de trois personnes sur 10 (28 %) ont dit n’avoir jamais subi de discrimination.
Les répondants faisaient le plus souvent état de discrimination fondée sur l’âge (21 %), le sexe (16 %) et la couleur de la peau ou la race (15 %). Une personne sur 10 environ a fait part de discrimination fondée sur l’ascendance/ethnicité ou le handicap.
Les répondants les plus jeunes et les répondants de 60 ans et plus rapportaient de la discrimination fondée sur l’âge (33 % et 23 % respectivement), et les femmes étaient plus nombreuses que les hommes à rapporter de la discrimination sexuelle (26 % par opposition à 6 % des hommes).
Couleur de la peau / race |
Ascendance / ethnicité | |
---|---|---|
Total | 15 % | 9 % |
Noirs | 70 % | 18 % |
Sud-Asiatiques | 50 % | 19 % |
Non-Européens | 42 % | 23 % |
Chinois /Asiatiques du Sud-Est |
36 % | 23 % |
Latino-Américains | 30 % | 45 % |
Personnes autochtones | 21 % | 21 % |
Personnes arabes /Asiatiques occidentaux | 8 % | 21 % |
Britanniques /Européens | 6 % | 5 % |
Dans l’ensemble, 7 % des répondants disaient avoir subi du harcèlement sexuel au cours des cinq années précédentes. Environ une femme sur 10 (11 %) a rapporté un tel harcèlement, comparativement à 3 % des hommes.
Les groupes de répondants suivants ont rapporté les plus hauts taux de harcèlement sexuel :
Des femmes qui avaient subi une forme quelconque de discrimination au cours des cinq années précédentes, une sur cinq (20 %) rapportait au moins un incident de harcèlement sexuel.
Endroit où est survenu le dernier incident de discrimination ou de harcèlement[25]
Un peu moins de la moitié (45 %) des répondants qui avaient subi de la discrimination ou du harcèlement au cours des cinq années précédentes disaient en avoir fait l’objet au travail, tandis que 42 % disaient que cela s’était produit dans un lieu public. Un répondant sur six (16 %) a situé l’incident dans une boutique/un magasin ou un restaurant, et 12 % à l’école.
Les groupes de répondants suivants avaient tendance à rapporter un peu plus de cas de discrimination au travail :
Bien que peu de membres de ce groupe aient répondu au sondage, une grande majorité (83 %) des répondants se qualifiant de transgenres a fait état de discrimination dans des lieux publics.
Réaction au plus récent incident de discrimination ou de harcèlement[26]
Environ la moitié des répondants ayant fait l’objet de discrimination au cours des cinq années précédentes ont gardé le silence et n’ont pas réagi. Trois personnes sur 10 en ont parlé à quelqu’un et deux personnes sur 10 en ont parlé à la personne ayant commis l’acte de discrimination ou de harcèlement. Une personne sur sept s’est plainte à une personne de l’organisation en cause. Une très petite proportion seulement des répondants a dit avoir fait appel au Centre d’assistance juridique en matière de droits de la personne de l’Ontario (3 %) ou au Tribunal des droits de la personne de l’Ontario (2 %).
En général, lorsqu’on leur posait des questions à propos du profilage racial, les deux tiers (65 %) des répondants s’accordaient dans une certaine mesure à dire que la police doit traiter tout le monde équitablement, sans égard au groupe auquel la personne appartient. Un tiers des répondants (35 %) était davantage en faveur de permettre le profilage policier des communautés qui commettraient plus d’actes criminels.
Les membres des groupes de répondants suivants étaient davantage d’avis que tout le monde devrait être traité de façon équitable :
Dans l’ensemble, une minorité de personnes pensait que le profilage policier est au moins parfois nécessaire. On observe plus souvent ce point de vue chez les hommes (41 %).
Lorsqu’on leur posait des questions sur le profilage racial à l’endroit de groupes spécifiques, un peu moins de six répondants sur 10 (ou plus, selon le groupe) s’accordaient à dire que le profilage racial est rarement justifié, sinon jamais. Environ quatre répondants sur 10 étaient d’avis qu’il est au moins parfois justifié que la police cible certains groupes ou effectue du profilage à leur endroit : personnes musulmanes, personnes arabes, jeunes, personnes noires ou d’ascendance africaine, personnes sud-asiatiques ou personnes ayant des troubles mentaux ou dépendances. La tolérance du profilage policier était à son plus faible dans le cas des membres de la communauté LGBTQ. Un peu plus du tiers (36 %) des répondants seulement ne parle d’aucun groupe dont la police serait justifiée de cibler ou de soumettre à du profilage.
Jamais justifié | Rarement justifié | Parfois justifié | Toujours justifié | |
---|---|---|---|---|
Personnes lesbiennes, gays ou bisexuelles |
35 % | 37 % | 23 % | 5 % |
Personnes transgenres | 34 % | 38 % | 23 % | 5 % |
Personnes chinoises | 30 % | 38 % | 27 % | 5 % |
Personnes asiatiques du Sud-Est | 28 % | 37 % | 31 % | 5 % |
Personnes latino-américaines | 28 % | 38 % | 30 % | 4 % |
Personnes autochtones | 27 % | 36 % | 32 % | 5 % |
Personnes ayant des troubles mentaux et dépendances | 27 % | 35 % | 34 % | 5 % |
Personnes noires / d’ascendance africaine | 27 % | 33 % | 34 % | 6 % |
Jeunes | 26 % | 33 % | 36 % | 5 % |
Personnes sud-asiatiques | 26 % | 35 % | 33 % | 6 % |
Personne sans-abri | 24 % | 38 % | 34 % | 5 % |
Personnes arabes | 24 % | 34 % | 35 % | 7 % |
Personnes musulmanes | 24 % | 32 % | 35 % | 9 % |
Des répondants qui ont dit avoir fait l’objet de discrimination au cours des cinq années précédentes, 6 % des personnes âgées de 18 à 29 ans ont dit que cela s’est produit au moment d’interagir avec la police ou d’autres secteurs du système de justice criminelle.
Une plus grande proportion de répondants autochtones (70 % par opposition 49 % de tous les répondants) ont dit avoir fait l’objet d’une forme quelconque de discrimination au cours des cinq années précédentes – 21 % disaient que cela était dû à leur ascendance, origine ethnique ou culture (par opposition à 9 % de tous les répondants)[28].
Les répondants autochtones étaient quelque peu plus susceptibles que les personnes d’autres origines de rapporter de la discrimination pour les motifs suivants :
Les répondants autochtones étaient également plus susceptibles de dire qu’au moins un des incidents de discrimination rapportés avait une composante de harcèlement sexuel (29 % par opposition à 14 % en général)[29].
Une grande proportion de répondants autochtones a également dit que le plus récent incident de traitement discriminatoire avait eu lieu au travail (58 % par opposition à 45 % en général)[30].
Lorsqu’il y a eu de la discrimination, une plus importante proportion de répondants autochtones a agi[31].
La discrimination et le harcèlement sont de grands problèmes en Ontario selon un répondant autochtone sur quatre (24 %), comparativement à 12 % de tous les répondants[32].
Le fait d’être récipiendaire de l’aide sociale est une raison courante pour laquelle certaines personnes font l’objet de discrimination en Ontario selon un répondant autochtone sur quatre (25 %), comparativement à 1 répondant sur 10 en général[33].
De l’avis des deux tiers (68 %) des répondants autochtones environ (comparativement à 75 % de tous les répondants), les droits de la personne sont au moins assez bien protégés en Ontario[34].
Les répondants autochtones faisaient état d’une plus grande connaissance du système des droits de la personne de l’Ontario que le reste des répondants[35].
Dans l’ensemble, les répondants disaient connaître au moins dans une certaine mesure les droits autochtones (35 %) et l’effet du colonialisme sur les peuples autochtones (34 %). Les répondants autochtones étaient plus susceptibles d’être familiers avec ces questions (57 % et 46 %).
Un peu plus de la moitié (56 %) des répondants disaient avoir des contacts ou interagir au moins dans une certaine mesure avec des personnes autochtones[36].
Comparativement au reste des répondants, une plus grande proportion de répondants autochtones disait avoir des contacts ou interagir avec certains groupes :
Lorsqu’on leur a posé des questions à propos de leurs sentiments personnels à l’égard de groupes spécifiques de la société, 57 % de tous les répondants ont dit qu’ils avaient des sentiments au moins assez positifs à l’égard des personnes autochtones.
En parlant du port de cheveux longs en queue de cheval, la grande majorité (93 %) des répondants a dit être confortable à la vue de personnes exprimant ainsi leur identité[37]. À propos de l’accommodement des besoins des personnes autochtones, 44 % étaient d’avis qu’on n’en fait pas assez, alors que seulement 16 % trouvaient qu’on en fait trop[38].
Lorsqu’on leur a demandé s’ils étaient d’accord avec l’énoncé négatif selon lequel les peuples autochtones reçoivent trop [de prestations/d’avantages] du gouvernement, 49 % des répondants, en général, ont répondu dans l’affirmative. De faibles majorités de groupes de répondants spécifiques étaient de cet avis[39] :
Le point de vue selon lequel les personnes autochtones reçoivent trop de prestations/d’avantages du gouvernement augmente avec l’âge, et est le plus courant chez les personnes âgées de 60 ans et plus (55 %) et les personnes retraitées (55 %).
Plus du tiers (37 %) des répondants partageaient le point de vue négatif selon lequel la police est au moins parfois justifiée de cibler les personnes autochtones ou de les soumettre à du profilage racial[40].
Dans l’ensemble, 4 % des répondants disaient avoir fait l’objet de discrimination au cours des cinq années précédentes étant donné qu’ils recevaient de l’aide sociale[41]. Parmi ces répondants étaient plus susceptibles de figurer les personnes suivantes :
De façon similaire, les groupes de répondants suivants étaient aussi plus susceptibles de dire qu’ils avaient fait l’objet de discrimination en raison de leur faible revenu d’emploi :
Dans l’ensemble, 6 % des répondants étaient de cet avis.
Deux pour cent des répondants ont rapporté avoir fait l’objet de discrimination durant les cinq années précédentes parce qu’ils faisaient appel à une banque alimentaire.
Les répondants dont le revenu du ménage était de moins de 40 000 $ étaient plus susceptibles de rapporter avoir fait l’objet d’au moins un incident de discrimination comprenant du harcèlement sexuel (21 % par opposition à 14 % de tous les répondants)[42].
Une plus grande proportion de répondants sans emploi et (ou) recevant des prestations d’invalidité (9 %), ou dont le revenu du ménage était de moins de 40 000 $ (8 %), disait que le dernier incident de discrimination s’était produit au moment d’interagir avec la police ou d’autres secteurs du système de justice criminelle (par opposition à 4 % de tous les répondants)[43].
Un répondant sur six (17 %) dont le revenu du ménage était inférieur à 40 000 $ était d’avis que la discrimination et le harcèlement sont de grands problèmes en Ontario, comparativement à 12 % de l’ensemble des répondants[44].
Des répondants ayant ce revenu, un sur sept (14 %) disait que le fait de recevoir de l’aide sociale était une autre raison courante pour laquelle des personnes faisaient l’objet de discrimination en Ontario. Si on prend l’ensemble des répondants, une personne sur dix était de cet avis[45].
Les répondants ayant un revenu du ménage de moins de 40 000 $ disaient moins connaître le système des droits de la personne de l’Ontario que le reste des répondants[46] :
Trois répondants sur cinq (61 %) disaient interagir avec des récipiendaires de l’aide sociale ou avoir certains contacts avec de telles personnes[47].
Comparativement au reste de la population, une grande proportion de répondants dont le revenu du ménage était de moins de 40 000 $ disaient avoir plus de contacts avec certains groupes particuliers :
Lorsqu’on leur a posé des questions sur leurs sentiments personnels à l’égard de groupes spécifiques de la société, seulement 39 % des répondants disaient avoir des sentiments au moins assez positifs envers les récipiendaires de l’aide sociale. Les récipiendaires avaient des sentiments moins positifs envers ce groupe de personnes qu’envers les autres groupes nommés. Les étudiants (51 %), les sikhs (70 %) et les musulmans qui pratiquaient leur religion (71 %) avaient les sentiments les plus positifs à l’égard des récipiendaires de l’aide sociale[48].
Dans l’ensemble, 63 % des répondants étaient d’accord avec l’énoncé intentionnellement polarisant selon lequel nous en faisons assez pour aider les récipiendaires de l’aide sociale; ils pourraient faire davantage pour s’aider s’ils le voulaient. Une majorité de nombreux différents groupes de répondants partageait ce point de vue négatif[49].
Lorsqu’on leur a demandé s’ils étaient d’accord avec l’énoncé selon lequel il est compréhensible que le propriétaire d’un appartement s’inquiète de le louer à un récipiendaire [de l’aide] sociale, 62 % de tous les répondants ont répondu dans l’affirmative[50]. Ce point de vue est le plus courant chez les répondants des groupes suivants :
Cependant, seulement environ un répondant sur sept (14 %) était fortement d’accord avec cet énoncé.
Lorsqu’on leur a demandé si la police était au moins parfois justifiée de cibler les personnes sans-abri ou de les soumettre à du profilage, 38 % des répondants ont répondu dans l’affirmative.
Quand on leur a demandé s’ils étaient d’accord avec l’énoncé selon lequel lorsque les emplois sont rares, les employeurs devraient embaucher en priorité les gens nés au Canada au lieu des immigrants, 50 % des répondants ont répondu dans l’affirmative[51]. La majorité des répondants des groupes suivants partageait ce point de vue :
Lorsqu’on leur a demandé s’ils étaient d’accord avec l’énoncé selon lequel certains emplois sont mieux adaptés aux hommes, d’autres conviennent mieux aux femmes, beaucoup plus d’hommes (61 % par opposition à 45 % des femmes) partageaient ce point de vue négatif[52]. Ce point de vue était également plus courant chez les répondants de 60 ans et plus (57 %).
[2] Personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, allosexuelles (queer) ou en questionnement
[3] Tableau Q.3, fichier de données croisées.
[4] Tableau Q.4, fichier de données croisées.
[5] Tableau Q.5, fichier de données croisées.
[6] Tableau Q.6, fichier de données croisées.
[7] Tableau Q.10, fichier de données croisées.
[8] Tableau Q.10, fichier de données croisées.
[9] Certaines des questions sont fondées sur une série d’énoncés intentionnellement provocants dont le but est d’obtenir le point de vue sincère des répondants.
[10] Tableau Q.7, fichier de données croisées.
[11] Tableau Q.19, fichier de données croisées.
[12] Tableau Q.8, fichier de données croisées.
[13] Les répondants ont dû répondre à cette question plus tôt durant le sondage, avant de se faire demander quel était la fréquence de leurs contacts avec les mêmes 15 groupes spécifiques.
[14] Tableau Q.10E, fichier de données croisées.
[15] Tableau Q.10F, fichier de données croisées.
[16] Tableau Q.10H, fichier de données croisées.
[17] Tableau Q.10D, fichier de données croisées.
[18] Tableau Q.10A, fichier de données croisées.
[19] Tableau Q.11, fichier de données croisées.
[20] Tableau Q.9, fichier de données croisées.
[21] Tableau Q.18, fichier de données croisées.
[22] Tableau Q.14, fichier de données croisées.
[23] On a présenté une liste de formes possibles de discrimination aux répondants, puis on leur a demandé lesquelles, le cas échéant, ils avaient subies personnellement au cours des cinq années précédentes. (Les répondants pouvaient donner plusieurs réponses.).
[24] Tableau Q.15, fichier de données croisées.
[25] Tableau Q.16, fichier de données croisées.
[26] Tableau Q.17, fichier de données croisées.
[27] Tableaux Q.12 et Q.13, fichier de données croisées.
[28] Tableau Q.14, fichier de données croisées.
[29] Tableaux Q.15, fichier de données croisées.
[30] Tableaux Q.16, fichier de données croisées.
[31] Tableau Q.17, fichier de données croisées.
[32] Tableau Q.2, fichier de données croisées.
[33] Tableau Q.3, fichier de données croisées.
[34] Tableau Q.4, fichier de données croisées.
[35] Tableaux Q.6, fichier de données croisées.
[36] Tableaux Q.19, fichier de données croisées.
[37] Tableaux Q.11, fichier de données croisées.
[38] Tableaux Q.9, fichier de données croisées.
[39] Tableaux Q.10, fichier de données croisées.
[40] Tableaux Q.13, fichier de données croisées.
[41] Tableau Q.14, fichier de données croisées.
[42] Tableaux Q.15, fichier de données croisées.
[43] Tableaux Q.16, fichier de données croisées.
[44] Tableau Q.2, fichier de données croisées.
[45] Tableaux Q.3, fichier de données croisées.
[46] Tableaux Q.6, fichier de données croisées.
[47] Tableau Q.19, fichier de données croisées.
[48] Tableaux Q.8, fichier de données croisées.
[49] Tableaux Q.10, fichier de données croisées.
[50] Tableaux Q.10, fichier de données croisées.
[51] Tableaux Q.10, fichier de données croisées.
[52] Tableaux Q.10, fichier de données croisées.
La CODP a retenu les services d’Environics Research Group pour mener un sondage d’opinion publique sur les droits de la personne en Ontario. La CODP a suivi le processus d’approvisionnement du gouvernement de l’Ontario relatif aux services de recherche, et Environics Research Group est le fournisseur attitré ayant gagné l’appel d’offres.
Environics a mené le sondage entre le 24 janvier et le 2 février 2017, et a ensuite fourni à la CODP des tableaux de données croisés, ainsi qu’une analyse des conclusions accompagnée du fichier complet des données du sondage.
Vous trouverez les tableaux de données croisés (en anglias seulement) et le fichier complet des données du sondage (en anglias seulement) sur le site Web de la CODP à des fins de téléchargement et de recherche additionnelle. Les tableaux de données sont numérotés et structurés en fonction du questionnaire du sondage, et l’information fournie dans le présent rapport contient les notes de fin de texte appropriées. Cette information porte sur les données des tableaux croisés qualifiées de significatives sur le plan statistique par Environics Research Group.
Environics a mené le sondage en ligne auprès d’un groupe de 1 501 sujets de 18 ans et plus, tirés d’un échantillon permanent de plus de 100 000 membres. La CODP a choisi la méthode en ligne pour éviter un biais de désirabilité sociale, obtenu lorsque des répondants donnent aux personnes menant un sondage téléphonique les réponses qu’ils pensent être le plus socialement acceptables. Parce que les sondages en ligne assurent un plus grand anonymat, les répondants peuvent se sentir plus à l’aise d’y faire part de leurs vrais sentiments à propos de questions délicates comme les droits de la personne et la discrimination. Les sondages en ligne auprès de membres d’échantillons permanents constituent une forme couramment acceptée de méthodologie de recherche.
L’objectif du sondage était de recueillir des données auprès d’un échantillon assez large et représentatif de la population ontarienne (de 18 ans et plus) afin de pouvoir les extrapoler et les appliquer à la population toute entière avec un certain degré de confiance et les analyser par sous-groupes importants. Un échantillon de 1 500 personnes peut donner des résultats utiles et statistiquement fiables sur des segments importants de la population délimités selon des considérations comme la région, le sexe, l’âge ou d’autres caractéristiques démographiques pertinentes comme le niveau de scolarité, les pratiques religieuses, l’identité LGBTQ, la présence d’un handicap ou l’ethnicité. On s’attendait à ce que ces caractéristiques (et d’autres) soient d’importants facteurs de différentiation des opinions sur les droits de la personne en Ontario.
La taille de l’échantillon du sondage présente des difficultés lorsqu’il s’agit de prendre en compte un autre facteur important, soit la forme particulière ou distincte que peut prendre la discrimination lorsqu’elle est fondée sur deux motifs de discrimination ou plus interdits aux termes du Code. Les chercheurs qui souhaiteraient procéder à une analyse intersectionnelle plus approfondie peuvent utiliser le fichier complet des données du sondage.
Dans le cas des sondages en ligne auprès de membres d’un échantillon permanent, il n’est pas possible d’énoncer une « marge d’erreur de l’échantillon » conformément aux pratiques de l’industrie[53]. Cependant, les données finales ont été pondérées afin que les résultats puissent refléter les opinions des différentes strates de la population, de façon proportionnelle et fidèle.
Taille de l’échantillon (pondéré) | Taille de l’échantillon (non pondéré) | Population* | |
---|---|---|---|
Est/Centre de l’Ontario | 285 | 302 | 20% |
Grand Toronto | 720 | 661 | 45% |
Ville de Toronto | 315 | 310 | 21% |
Périphérie de Toronto | 405 | 351 | 24% |
Sud-Ouest de l’Ontario | 405 | 420 | 29% |
Nord de l’Ontario | 90 | 118 | 6% |
Total | 1501 | 1501 | 100% |
* Population % based on 2011 Census |
Revenu <40 000 $ | 22 % |
---|---|
Revenu 40 000 $ Ð<$60 000 $ | 17 % |
Revenu 60 000 $ - <$80 000 $ | 17 % |
Revenu 80 000 $ - <$100 000 $ | 13 % |
Revenu 100 000 $ - <$150 000 $ | 19 % |
Revenu 150 000 $+ | 13 % |
Conception du questionnaireLa CODP a basé son questionnaire sur celui de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec. Certaines des questions du sondage de l’Ontario, élaboré en partenariat avec plusieurs universités, ont été modifiées pour tenir compte du contexte ontarien et des besoins particuliers de la CODP. Le sondage de l’Ontario contient 19 questions sur la connaissance des droits de la personnes la discrimination, les attitudes à l’égard de différents groupes et de l’accommodement de leurs besoins, et la discrimination subie, ainsi que 17 questions démographiques sur le niveau de scolarité, le revenu, la participation au marché du travail, la croyance, l’âge, l’ethnicité/l’ascendance/le lieu d’origine, le code postal actuel, le handicap, l’identité de genre, le sexe attribué à la naissance, et l’identité de genre vécue[54]. La CODP reconnaît que le sens et l’usage des mots liés à l’Identité peut évoluer et changer avec le temps. Certains termes utilisés dans le questionnaire ont été choisis pour en assurer l’interprétation équivalente par l’ensemble des répondants. Des termes et énoncés intentionnellement provocants ont été inclus au sondage pour favoriser l’obtention des points de vue sincères des répondants. Dans le présent rapport, nous avons remplacé certains de ces termes pour respecter la façon dont les personnes et les groupes se qualifient aujourd’hui. Le sondage était offert en français et en anglais. Les répondants avaient la possibilité de communiquer par téléphone avec la société de sondage s’ils avaient de la difficulté à remplir le sondage en ligne. [53] Comme nous n’avions pas de source d’adresses électroniques aléatoires, ce sondage a eu recours à un échantillon permanent de répondants-internautes. L’association du secteur canadien de la recherche, l’Association de la recherche et de l’intelligence marketing (ARIM), a récemment publié un nouveau code de déontologie pour ses membres, dans lequel elle stipule que les échantillons permanents de répondants-internautes ne sont pas constitués au moyen d’une méthode d’échantillonnage probabiliste et que, par conséquent, il est impossible d’attribuer une marge d’erreur aux résultats des sondages ayant recours à ce genre d’échantillons, comme on le ferait dans le cas des sondages téléphoniques à échantillon probabiliste. [54] Les questions Q.E (identité de genre), Q.H (sexe attribué à la naissance) et Q.I (identité de genre vécue) du sondage sont fondées sur une mesure multidimensionnelle du sexe/genre recommandée dans : Greta R. Bauer, Jessica Braimoh, Ayden I. Scheim, Christoffer Dharma. Transgender-inclusive measures of sex/gender for population surveys : Mixed-methods evaluation and recommendations, publié le 25 mai 2017. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0178043 |
Ce sondage est mené pour le compte de la Commission ontarienne des droits de la personne. Les questions sont d’ordre général et vos réponses ne vous seront en aucune façon attribuées. Il suffira d’environ 15 minutes pour remplir le questionnaire.
Oui
Non
01 – Est de l’Ontario (c.-à-d. de Kingston à Ottawa)
02 – Centre de l’Ontario (c.-à-d. Barrie, Peterborough, Orillia, etc.)
03 – Ville de Toronto (416)
04 – La banlieue « 905 » de Toronto
05 – Hamilton-Niagara
06 – Ouest de l’Ontario
07 – Nord de l’Ontario
D. En quelle année êtes-vous né(e)?
E. Comment décririez-vous votre identité de genre actuelle?
01 Homme
02 Femme
03 Ni homme ni femme ou souple ou diverse
04 Autre identité de genre culturelle (ex. autochtone bispirituel(le))
01 – Très bonne
02 – Assez bonne
03 – Pas très bonne
04 – Pas bonne du tout
De façon générale, dans quelle mesure le harcèlement ou la discrimination posent-ils un problème en Ontario? Posent-ils…
01 – un grand problème
02 – une sorte de problème
03 – pas de grand problème
04 – pas de problème du tout
01 – Le sexe
02 – Le fait d’être transgenre
03 – L’âge [DEMANDER Q. 3a]
04 – L’orientation sexuelle
05 – Le fait d’être autochtone
06 –La race ou couleur
07 –L’ascendance ou l’origine ethnique
08 – Lieu d’origine
09 – Statut de citoyenneté
10 – Croyance ou religion
11 – Grossesse
12 – L’état familial (responsable d’autres membres de la famille, ex. jeunes enfants ou parents âgés)
13 – L’état matrimonial
14 – Handicap
15 – Récipiendaire de l’aide sociale
16 – Autre (PRÉCISER) _________________
SI ON A CHOISI L’ÂGE À LA Q. 3, DEMANDER :
3a. Vous avez indiqué que l’âge est un motif courant de discrimination et/ou de harcèlement en Ontario. Quelle forme de discrimination aviez-vous en tête?
01 – La discrimination contre les jeunes (24 ans et moins)
02 – La discrimination contre les adultes d’âge moyen (de 25 à 64 ans)
03 - La discrimination contre les personnes âgées (65 et plus)
01 – Très bien protégés
02 – Assez bien protégés
03 – Pas très bien protégés
04 – Pas protégés du tout
01 – très bien informé(e)
RANGÉES
COLONNES
01 – Très bien
01 – trop tolérants et acceptants
03 – pas assez tolérants et acceptants
RANGÉES – RANDOMISER
COLONNES
01 – Très positif
05 – Très négatif
RANGÉES – RANDOMISER
COLONNES
01 – Nous en faisons trop
02 – Juste assez
RANGÉES – RANDOMISER
COLONNES
03 – Plutôt en désaccord
04 – Fortement en désaccord
RANGÉES – RANDOMISER
COLONNES
04 – Très inconfortable
Passant à un autre sujet…
01 - La police doit traiter tout le monde exactement de la même façon, quel que soit le groupe auquel ils appartiennent
02
03
04 - La police doit pouvoir profiler ou cibler certains groupes qui ont tendance à commettre plus de crimes s’ils veulent faire leur travail efficacement
RANGÉES – RANDOMISER
COLONNES
01 – Toujours justifiée
02 – Parfois justifiée
03 – Rarement justifiée
04 – Jamais justifiée
01 – la couleur de votre peau ou votre race
02 – votre ascendance, votre origine ethnique ou votre culture
03 – votre âge
04 – votre orientation sexuelle
05 – votre handicap
15 – une autre raison (PRÉCISER) ________________
98 – Non, je n’ai pas été l’objet de discrimination au cours des cinq dernières années PASSER À LA Q.18
99 – Non, je n’ai jamais souffert de discrimination PASSER À LA Q. 18
DEMANDER À TOUS CEUX QUI ONT SOUFFERT DE DISCRIMINATION À LA Q. 14 AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES :
01 – Oui
02 – Non
09 – Ailleurs (PRÉCISER) _______
DEMANDER À TOUS
RANGÉES – RANDOMISER
COLONNES
RANGÉES – RANDOMISER
COLONNES
01 – Fréquemment
03 – Rarement
04 – Jamais
Démographie - Quelques questions à votre sujet…
01 – Travail à plein temps
02 – Travail à temps partiel
03 – Sans travail ou en quête d’emploi
04 – Reste à la maison à plein temps
05 – Étudiant(e)
06 – À la retraite
07 – Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées (POSPH)
08 – Programme Ontario au travail (« aide sociale »)
09 – Autre assistance sociale ou pension d’invalidité
01 – Partie du secondaire
02 – Complété le secondaire
03 – Études collégiales ou universitaires
04 – Diplôme collégial ou technique
05 – Baccalauréat universitaire
06 – Études ce cycle supérieur/professionnel
01 – Homme
SI LA RÉPONSE À LA Q. H EST DIFFÉRENTE DE CELLE À LA Q. E, DEMANDER :
01 Homme
02 Femme
03 Parfois homme et parfois femme
04 Ni homme, ni femme
DEMANDER À TOUS
01 – Canada
02 – Autre pays
SI NÉ(E) AU CANADA, DEMANDER :
05 Chinois
06 Sud-Asiatique (ex. Indien, Pakistanais, Bangladeshi, Sri Lankais)
07 Asiatique du Sud-Est (ex. Cambodgien, Indonésien, Laotien, Vietnamien)
08 Noir/Africain ou Afro-Caribéens
09 Philippin
10 Latino-américain
11 Arabe
12 Ouest-Asiatique (ex. Afghan, Iranien, Turc)
13 Japonais
14 Coréen
15 Autre : _________
98 – Aucune, ne pratique aucune religion
À quelle fréquence pratiquez-vous votre religion?
01 – Une fois la semaine ou plus
02 – Une fois le mois
03 – Juste dans des occasions spéciales
04 – Jamais
99 – Ne sait pas
98 – Aucune religion
02 – Non
01 – Moins de 20 000 $
02 – 20 000 $ à 40 000 $
03 – 40 000 $ à 60 000 $
04 – 60 000 $ à 80 000 $
06 – 100 000 $ à 150 000 $
07 – Plus de 150 000 $
Merci d’avoir rempli le questionnaire.
Pour plus ample informations sur le Code des droits de la personne de l’Ontario et le travail de la Commission ontarienne des droits de la personne, visitez le site www.CODP.on.ca/fr.
Si vous croyez avoir été victime de discrimination ou de harcèlement et voulez l’avis du Centre d’assistance juridique en matière de droits de la personne, visitez le site www.COAJDP.on.ca.
Si vous voulez déposer une plainte (appelée requête) auprès du Tribunal des droits de la personne de l’Ontario, visitez le site www.sjto.gov.on.ca/TDPO.