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Pour publication immédiate
Toronto - En cette veille du 21 mars, Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale, le commissaire en chef de la Commission des droits de la personne de l'Ontario, Keith Norton, a déclaré que la discrimination raciale est toujours une réalité pour les gens de l'Ontario.
« La race et la couleur font partie des premiers motifs énumérés dans le Code des droits de la personne de l'Ontario en 1962 et leur présence est toujours nécessaire étant donnée que la race et la couleur font partie des motifs les plus souvent invoqués dans les plaintes présentées à la Commission », a déclaré M. Norton. Il a ajouté « Au cours des deux dernières années, les plaintes pour cause de race et de couleur représentaient plus du tiers des cas soumis à la commission d'enquête. »
M. Norton a aussi noté : « Notre travail ne se limite pas aux enquêtes sur les plaintes; nous sommes toujours très engagés dans l'éducation publique et les relations avec les communautés. » La Commission a conclu, par exemple, un partenariat avec la Fondation canadienne des relations interraciales afin de créer une bande vidéo et un guide d'étude sur le racisme. De plus, la Commission a créé un partenariat avec le Council of Agencies Serving South Asians (conseil des organismes desservant les Sud-Asiatiques) pour produire une version en langage clair du Guide du plaignant de la Commission en six langues sud-asiatiques : l'ourdou, le bengali, le hindi, le tamoul, le punjabi et le gujarati.
On a aussi pris des mesures pour créer de meilleurs liens avec les Peuples autochtones. Plus récemment, la Fédération ontarienne des centres d'accueil autochtones et l'organisme Grand River Employment and Training sont devenus partenaires de la Commission dans une nouvelle initiative visant à introduire un programme spécial de protection des droits de la personne des peuples autochtones au sein des collectivités autochtones. Ce programme a pour but d'améliorer la sensibilisation de ces collectivités à la protection offerte par le Code et de développer des mécanismes appropriés et adaptés à la culture donnant accès aux services de la Commission.
« Notre engagement », rappelle le commissaire en chef Norton, « est d'assurer à tous les Ontariens une vie sans discrimination et notre volonté d'y arriver est plus ferme que jamais ».
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François Larsen