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Message du commissaire en chef

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J’ai le plaisir de rendre compte des activités de la Commission ontarienne des droits de la personne durant l’exercice écoulé, soit du 1er avril 2001 au 31 mars 2002.

Cette année marque le 40e anniversaire de l’adoption du Code des droits de la personne de l’Ontario. En l’espace de quatre décennies, la population ontarienne est devenue l’une des plus cosmopolites au monde et notre province est désormais reconnue de par le monde comme un havre de tolérance.

Les événements du 11 septembre et leurs graves répercussions pour les membres de certaines communautés ont hélas ravivé la nécessité d’une vigilance de tous les instants. Nous devons continuer à consolider les progrès qu’il nous a été donné de faire au fil des années pour ce qui est de créer un climat de compréhension et de respect mutuels entre toutes les communautés.

Au cours des semaines qui suivirent, j’ai participé à plusieurs rassemblements interconfessionnels à Toronto. Ces rassemblements ont renforcé davantage encore ma profonde conviction que nous ne devons en aucun cas accepter que des tragédies telles que ces attentats terroristes ne teintent nos rapports avec qui que ce soit parmi nos amis, nos voisins, nos camarades de classe ou nos collègues de travail à cause de ses caractéristiques physiques, de son lieu d’origine ou de sa croyance religieuse. Si nous voulons faire avancer la cause des droits de la personne, nous devons au contraire puiser de nouvelles forces dans l’adversité et redoubler d’efforts pour obtenir le respect universel des droits de la personne.

Suite à cette tragédie, j’ai trouvé du réconfort dans la pensée que ce qui fait principalement l’attrait de l’Ontario sont sa formidable diversité culturelle, ethnique et religieuse et sa fervente défense des droits de la personne. À cet égard, nous avons, comme par le passé, accueilli diverses délégations venues du monde entier s’inspirer de la structure et des activités de la Commission pour la mise en place ou l’amélioration d’organismes similaires dans leurs propres pays. Le respect des droits de la personne est l’une des assises culturelles de notre société et nous ne pouvons que nous réjouir de voir que l’action de la Commission a aujourd’hui un rayonnement international.

L’exercice écoulé a vu une montée en flèche des plaintes déposées auprès de la Commission, en particulier des plaintes pour discrimination fondée sur l’existence d’un handicap. Ce phénomène peut sans doute s’expliquer de différentes façons, notamment par la plus grande sensibilisation du public aux droits de la personne, mais ce qui importe surtout, c’est que la Commission mette tout en œuvre pour y faire face. Compte tenu des circonstances, nous sommes particulièrement heureux d’avoir reçu un million de dollars de financement additionnel du gouvernement de l’Ontario pour l’exercice 2002‑2003.

Pour terminer, je tiens à remercier les membres du personnel de la Commission pour leur zèle durant cet exercice difficile et pour leur dévouement au service des Ontariennes et des Ontariens.

Le commissaire en chef,

Keith C. Norton c.r., B.A., LL.B

À propos de la Commission

La Commission ontarienne des droits de la personne (la « Commission ») est un organisme indépendant du gouvernement qui rend compte de ses activités à l’Assemblée législative, par l’intermédiaire du ministre des Affaires civiques. Ses principales fonctions, énoncées dans le Code des droits de la personne (le « Code »), comprennent l’enquête sur les plaintes pour atteinte aux droits de la personne et le règlement de ces plaintes. Selon le Code, la Commission doit en outre promouvoir les droits de la personne et sensibiliser le public à ces droits.

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