Nous pensons souvent à nos années de retraite comme à « l’âge d’or ». Mais il n’y a rien de doré à la réalité d’un grand nombre d’Ontariennes et d’Ontariens qui sont terrifiés par les gens qui prennent soin d’eux, qui ne sont pas certains que leur prochain chèque de pension leur permettra de payer le loyer ou qui n’ont aucun moyen de se plaindre lorsqu’on porte atteinte à leurs droits fondamentaux dans leur maison de retraite.
C’est pourquoi nous sommes ravis du fait que le Secrétariat aux affaires des personnes âgées de l’Ontario travaille à mettre sur pied – pour la toute première fois dans la province – un système conçu pour éliminer le risque de soins médiocres et de mauvais traitements, et pour améliorer la qualité de vie des personnes vulnérables vivant dans les maisons de retraite aux quatre coins de la province.
En mai 2010, la Commission a soumis un mémoire et la commissaire en chef a ensuite présenté ses observations au Comité permanent de la politique sociale au sujet du projet de loi 21, Loi réglementant les maisons de retraite.
Nous avons soumis plusieurs recommandations sur la façon dont le projet de loi pourrait être modifié pour renforcer la capacité des exploitants de maisons de retraite de respecter leurs obligations aux termes du Code des droits de la personne de l’Ontario, notamment celles qui suivent :
Ce projet de loi est maintenant devenu loi. Nous surveillons les prochaines étapes, notamment l’établissement de règlements d’application pour appuyer la nouvelle loi.
En juin 2001, la Commission a publié son rapport de consultation, Il est temps d'agir : Faire respecter les droits des personnes âgées en Ontario. Ce document a contribué à amener la fin de la retraite obligatoire en Ontario.
En reconnaissance du fait que les lois, à elles seules, ne mettront pas fin à la discrimination, l’Ontario s’est dotée en 1959 d’une commission de lutte contre la discrimination qui avait pour mandat d’élaborer et de mettre à exécution un programme d’éducation à l’échelle provinciale. – L’honorable Leslie Frost à l’Assemblée législative de l’Ontario, le 14 février 1961